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Arpentage du 27 octobre 2014
C'était juste après le changement d'heure. Nous sommes entrés dans l'heure d'hiver. Lors de cet arpentage nous avons accompagnés le coucher du soleil et nous nous sommes retrouvés dans la pénombre naissante.
Être dans un lieu où la nature est présente.Y porter attention,
et se laisser toucher par ses émotions sensibles.
Je pense qu'ouvrir la porte de ce que la nature touche en nous, nous permet de nous rapprocher de nous-même, de mieux se rencontrer, de mieux se co-naître.
Pour démarrer, j'ai proposé aux personnes d'arpenter le lieu en étant à l'écoute d'un mouvement qui descend de leur tête vers leurs pieds et de laisser émerger des indices pour mieux savoir qui elles sont... d'où elles viennent... (en référence aux Kogis dont je parlerai bientôt dans la rubrique "Inspirations").
Puis, nous avons réalisés une chorégraphie corporelle. des mouvements lents, issus de la gymnastique sensorielle. Mon choix c'est porté sur une séquence qui s'appelle "la respiration". J'aime ce mouvement car il construit progressivement une présence verticale à notre corps ce qui favorise une solidité globale. Puis, cette présence verticale est articulée à la naissance d'un espace latéral ce qui apporte de l'apaisement.
Avec la nuit, nous sommes allés retrouver l'éclairage d'une salle pour continuer la lecture ce que nos mouvements expriment. On s'est rapproché de notre nature intérieure.
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